Septembre

1. La mission d'évaluation du toit

Les experts avec les responsables de la ville.

A la demande du Collectif et de CHAM, une mission d'expertise du du toit du palais de l'Ujumbé s'est déroulée du 18 au 25 septembre 2017. Le maître d’œuvre et le maître d'ouvrage veulent s'assurer que les divers ajouts de matériaux au cours des siècles ne constituent pas un élément de danger pour le bâtiment.

Pour mener cette mission, il a été fait appel à M. Mathieu Prévost, architecte du patrimoine des ateliers Prévost à Saint-Denis de la Réunion. Dans ses investigations, il a été appuyé par M. Pierre Blondin, architecte conseillé du Collectif, M. André Macaire, chef de chantier CHAM et les membres de l’antenne.

 La mission a préconisé la conduite des sondages au premier étage et sur la dalle de la toiture-terrasse. Les résultats de ces sondages ont permis de constater qu’il y a trois niveaux de dalle dont deux à la chaux et le dernier en béton épais.


Octobre

2. Un démarrage en douceur

Equipe

Les travaux de restauration ont démarré le 27 septembre avec une équipe de six personnes composée d'un chef maçon, de cinq maçons et d'ouvriers qualifiés. Comme la chaux commandée aux fournisseurs extérieurs n'était pas arrivée au début des travaux, l'équipe s'est mise à la recherche de chaux traditionnelle qu'elle a trouvée à Vouany, à l'est de l'île. En attendant le grand échafaudage qui n'était pas disponible, le travail de l'équipe s'est concentré sur la terrasse et l'intérieur du bâtiment en réalisant notamment des panneaux de protection des peintures des plafonds du rez de chaussée. Les travaux sur la terrasse ont été réalisé grâce à la location à Monsieur Abdouroihmane Abdou Charif, jeune entrepreneur d'Anjouan d'un échafaudage mobile.


 Octobre (suite)

3. Le chantier prend son rythme de croisière

Installation de l'échafaudage

L'équipe de l'antenne du collectif a été renforcée par l'arrivée de Fatima Boyer le 07 octobre.

L'échafaudage principal a été livré le 10 octobre grâce à l'intervention Monsieur Abdouroihmane Abdou Charif qui a servi d’intermédiaire avec le loueur et a aidé à sa livraison. Les travaux sur la façade ont démarré immédiatement.

Dès lors, l’effectif du chantier passé à huit personnes, a été fractionné en deux équipes. La première intervient sur la terrasse afin d'achever les travaux d’enduit. La seconde est en charge de préparer le mur en effectuant les tâches de nettoyage, piquetage et rempaillage des fissures ainsi que celles de maçonnerie. Une personne est en charge du tamisage et de la préparation de la chaux. Les auvents des moucharabiehs ont été démontés. Nous avons consulté trois menuisiers pour refaire un des moucharabiehs manquant ainsi que restaurer les supports de ces derniers.

Un soudeur doit nous livrer des protections en fer pour les fenêtre. Le bureau du chantier est fonctionnel. Il est situé à proximité du chantier. Il sert de lieu de réunion de l'équipe, de bureau d'accueil et d'information. Il abrite également la pause déjeuner de l'équipe.

 

Jusqu’à ce jour, la banderole définitive n’a pas été livrée car l'entreprise à qui la commande a été passée, n'a pas reçu la toile nécessaire à sa confection. Pour la même raison, les t-shirts de l'équipe n'ont pas pu être imprimés.


 Octobre (fin)

4. Visite du Maire de Mutsamudu

 

Visite du Maire

 Le jeudi 19 octobre 2017, le Maire de Mutsamudu, Monsieur Amir Mohamed Mittérand et son équipe ont visité le chantier. André Macaire, le chef de chantier, leur a fourni des explications sur la nature et la finalité des travaux entrepris.

 Nous avons également attiré l'attention de Monsieur le Maire sur les constructions illégales qui s'appuient sur le palais et défigurent son entrée.  Le maire a promis de prendre les décisions qui s'imposent pour mettre fin à ces spoliations.

 

Chers adhérents et amis,

J'ai l'honneur de vous informer que le département des Affaires Européennes et Internationales et la direction générale des patrimoines du Ministère de la culture organisent le 7 Novembre 2017, le séminaire annuel sur le thème "Nouvelles générations du Patrimoine, nouveaux projets en Afrique"
Adresse: Institut National du Patrimoine (INP)  2 Rue Vivienne 75002 Paris.

 

 Pour avoir plus d'informations, voici le programme du séminaire au format pdf :

 

 

 

Chers amis et adhérents du Collectif du Patrimoine des Comores,

 

J'ai le plaisir de vous informer qu'à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, notre partenaire, l'association CHAM est présent au ministère de la Culture, rue le Valois à Paris, dans le salon des Maréchaux de Madame la Ministre,
du 15 au 17 septembre 2017.


Au programme de ces journées, vous avez des ateliers, des projections des films sur les opérations de restauration en France métropolitaine et en Outre-mer ainsi qu’à l’étranger à l’occasion de chantiers internationaux.
Le chantier sur l'Ujumbé fait parti des films qui seront projetés.

Merci de vous y rendre nombreux en compagnie de vos familles surtout les jeunes.

Je souhaite à vous tous un bon week end du patrimoine entre amis et en familles et vous remercie de diffuser l'information autour de vous.


Cordialement et bonnes journées du patrimoine.

 

 

 

Chers amis,
Comme annoncé lors de l' Assemblée Générale du 18 mars 2017, j’ai le plaisir de vous informer de la reprise du chantier de restauration du Palais des sultans, l’Ujumbe de Mutsamudu. Comme l’an dernier, le chantier sera conduit par notre partenaire,
l’association CHAM.

Pour ces travaux, le département des patrimoines auprès du Ministère de la Culture à Paris a renouvelé la subvention qu’il nous avait accordée en 2016.
Le chantier sera précédé par une expertise de la toiture-terrasse du palais menée par Monsieur Mattieu Prévost, architecte du patrimoine basé à la Réunion. Pour cette mission, il sera accompagné de Monsieur Pierre Blondin, notre architecte conseil et de monsieur André Macaire désigné par CHAM comme responsable du chantier de restauration.



Cette mission d’expertise a bénéficié d’un appui financier de la Région Réunion. Elle est coordonnée par la délégation de CHAM à la Réunion.
Ces deux missions seront supervisées par l’antenne du Collectif et la Mairie de Mutsamudu.

Nous remercions tous nos soutiens à la reprise des travaux: le Ministère de la Culture à Paris, la Direction de la Coopération Régionale de la Réunion, le Gouvernorat d'Anjouan, la Mairie de Mutsamudu, les associations féminines de Mutsamudu (CCFDIM, Houdoudou et Houzaiya,) ainsi que l’association Jeunes du Patrimoine. Nous sommes également dans l'attente d'autres appuis publics ou privés.


Fatima Boyer

Cher amis,

Comme nous l'a annoncé Hortense Belhôte lors de la dernière Assemblée Générale, elle a constitué un trio féminin qui représentera les Comores lors du Mois des Cultures de l'Afrique la semaine prochaine à Paris, aux côtés de l'auteure Touhfat Mouhtare et de la chanteuse M'âme.
Hortense sera très heureuse de vous retrouver lors de cette manifestation (entrée gratuite) dont voici les caractéristiques :


FEMMES SUSPENDUES, lecture musicale
JEUDI 11 MAI à 19H
à la Médiathèque Musicale de Paris
Forum des Halles, 8 porte St Eustache
ENTREE LIBRE


Lecture musicale des textes de Touhfat Mouhtare-Mahamoud, avec la voix d’ Hortense Belhôte et les chants et musiques de M’âme (Halima Ka).
Au détour d’une grossesse, à mi chemin entre le carrelage des toilettes et la pureté des nues, une auteure, une chanteuse et une comédienne s’arrêtent. Suspendues. Elles créent l’espace de l’instant où se croisent leurs vécus et leurs talents, où se multiplient les âmes et les sœurs du passé, pour en enfanter de nouvelles.

DUREE : 1h
Touhfat Mouhtare: texte, lecture et choeur
Hortense Belhôte : lecture et mise en scène
M’âme : chansons et musique

CREATION MOCA 2017 - Mois des cultures de l’Afrique
Crédit photo : Maoni Corner's Pics

 

RENCONTRES
Touhfat est comorienne de naissance, a grandi en Afrique de l’Est et vit désormais à Paris. Conçue en Afrique de l’Ouest, Hortense est née à Paris et travaille régulièrement aux Comores. Née à Djibouti, M’âme est d’origine comorienne et a toujours vécu à Paris.
Hortense et Touhfat se sont rencontrées il y a plusieurs années lors d’une semaine africaine à l’Unesco. Elles tenaient conjointement le stand de l’archipel. Chargées toutes deux de défendre l’héritage matériel et immatériel du pays, elles contrastaient avec les vendeurs de tissus, d’épices et de bijoux des grandes puissances culturelles du continent. Elles n’avaient tout simplement rien à vendre. Mais beaucoup à dire.
Touhfat et M’âme se sont rencontrées lors d’une interview croisée. Toutes deux jeunes femmes artistes d’origine comorienne, un peu rebelles, construisent leur émancipation par leur art au quotidien. Ces voyageuses intérieures se retrouvent autour du goût de la langue poétique et de l’écriture. Leurs esthétiques néo romantiques affrontent l’Amour avec force, courage et impudeur.

Touhfat Mouhtare
est une auteur de nouvelles et de poésies, vivant en France. Ses écrits sont publiés dans deux ouvrages : Ames suspendues, paru en 2011 aux édition du Coelacanthe, et dans Sous mes paupières, un ouvrage collectif paru en 2014 chez L’Harmattan. Son travail, mis en lumière notamment par les rencontres Palabres autour des arts, explore le Romantisme moderne, l’amour et le chemin de l’âme dans les carcans sociaux.

Hortense Belhôte
est une comédienne et auteur de théâtre, vivant en France. Elle a travaillé la danse et la musique avec le chef d’orchestre Hacène Larbi et le chorégraphe Mark Tompkins notamment. Interprète pluridisciplinaire elle est également historienne de l’art et auteur impliquée dans les questions patrimoniales. Elle est bénévole dans l’association Patrimoine des Comores depuis dix ans et a ainsi animé plusieurs stages de jeu d’acteur sur l’île d’Anjouan.

M’âme
est une chanteuse-guitariste, auteure-compositrice, vivant en France. De son vrai nom Halima Mariame Kadi, M’âme est autodidacte. Elle aborde la chanson française à à travers des thèmes humanistes, philoso-spirituels, racontant le voyage intérieur de l’Être, soumis aux questions de la vie. Elle crée en 2014 le groupe Extraterra, groupe de chansons françaises à textes joués dans un climat énergique joyeux et décalé


Chers adhérents, chers amis et partenaires,

J'ai le plaisir de vous informer que Madame Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la Communication à Paris vient de me décerner au titre de la promotion de l'hiver 2017, le grade de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
Cette distinction m'honore personnellement et j'en suis très fière. Elle est également une reconnaissance de la cause que nous défendons ensemble. C'est pourquoi je tiens à partager avec vous tous la joie que je ressens aujourd'hui ainsi. Par votre travail, votre appui et vos contributions vous avez fait qu'aujourd'hui le Ministère de la Culture et de la Communication m'a décernée une décoration qui est autant à vous qu'à moi. Cette médaille est le symbole du travail que nous avons effectué ensemble depuis treize ans. Elle est également un encouragement à poursuivre notre mobilisation pour la défense du patrimoine de l'Union des Comores.

Je vous remercie pour avoir cru à cette mission et pour votre soutien.

Cordialement.

 

 

 Séminaire « Patrimoines en danger » INP, 8 octobre 2013

  « L'Archipel des Comores, un avenir en péril »

 par Suzanne Hirschi, architecte, enseignante à l'ENSAPL, expert du CPC*


  

« La sauvegarde du patrimoine des Comores »

 par Fatima Boyer, Présidente du Collectif du Patrimoine des Comores

 

Suzanne Hirschi décrit l'état inquiétant du riche patrimoine architectural des Comores qui par négligence ou méconnaissance risque fort de disparaître dans les prochaines décennies. A l'inverse le patrimoine immatériel (danses, musiques, poésie, gastronomie, habillement, etc) est l'objet d'un réel intérêt de la part de la population. Faut il l'associer à l'immatériel pour que la population et les autorités s'impliquent d'avantage dans la défense de leur patrimoine?.

 

Fatima Boyer décrit les conditions historiques et géographiques dans lesquelles ont été été édifié principalement à Ngazidja (Grande Comores), à Ndzuani (Anjouan) nombre de monuments militaires, religieux et privés qui constituent la spécificité du patrimoine comorien

 


 

Actes du Grand Séminaire de l'Océan Indien, septembre 2014 à Saint Denis de la Réunion

 

« Patrimoine et Développement du Tourisme : Cas des Comores »

 par Fatima Boyer, Présidente du Collectif du Patrimoine des Comores

 

 

 

Fatima Boyer dresse la liste les richesses architecturales et naturelles de l'Union des Comores. Elle décrit les efforts que mène le Collectif du Patrimoine des Comores en vue d'atteindre une meilleure connaissance et reconnaissance de ces sites.

 

Enfin, elle plaide pour que ces derniers soient inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO qui permettrait une protection de ses richesses et pourrait être un levier pour une politique de développement les atouts touristiques de l'archipel.

 


 

Actes du Colloque « la valeur patrimoniale des économies de terroir comme modèle de développement humain »

 

Paris, 18 et 19 février 2015

 « L'ylang-ylang d'Anjouan (Union des Comores) un paysage culturel en devenir »

 par Fatima Boyer, Présidente du Collectif du Patrimoine des Comores 

A la fin du XIXème siècle sous l'impulsion de quelques sultans et de colons précurseurs, les quatre îles de l'Archipel des Comores ont connu un fort développement de cultures à rentes: d'abord, la canne à sucre, puis les plantes à parfums. Cette mono activité a façonné le paysage des Comores et en particulier celui d'Anjouan qui continue à cultiver l'ylang-ylang. Cette activité agro-industrielle qui est aujourd'hui atomisée et souvent vétuste mériterait d'être davantage mise en valeur car elle est une source de richesse, de notoriété et un pôle d'attrait touristiques.>